On se demande ce que tu fais là.
À décocher des regards arrogants, toi le roquet des beaux quartiers. On aurait aimé te mettre un collier, te faire défiler sur l’asphalte, te stopper en halte. Pour montrer que t’étais bien dressé, que t’étais une sorte de fierté. Mais toi dans la défiance, t’as explosé l’espérance.

T’es de ceux qui s’enfoncent les doigts au fond de la gorge pour prouver que t’es le plus fou de tous. Qu’ils te foutent tous la nausée, que ton cancer, c’est eux. T’es de ceux qui se retournent les paupières en pensant posséder un super pouvoir.

T’es un cil perdu qui titille la muqueuse,
le sifflement de la bouilloire sur le feu.

Mais t’es aussi un astre auprès duquel il fait bon se réchauffer, qui attire malgré lui dans sa gravité, les âmes les plus paumées. T’es plus que ton mètre soixante sept, tu contiens tout dans l’excès, compressé. T’es celui qui rit à gorge déployée mais qui finira par tout balancer, par rager. T’es un enflammé, de ceux qui ont pas besoin d’un jerricane d’essence et d’un briquet pour briller.

T’es un généreux, de ceux qui donnent sans compter, qui font pas gaffe à s’économiser. Gare à ceux qui voudraient en profiter, penser pouvoir te malmener. T’es un radar sur le vif, un détecteur qui supporte pas la tromperie. Te mentir c’est te perdre.

Parce que t’es un libéré.
Un foutu camé.

plus sensible qu'il n'y paraît ⊱ rageux mais pas pour autant agressif ⊱ ne comprend pas l'ironie ⊱ mémoire sélective ⊱ timidité refoulée ⊱ dialogue difficile avec la gente féminine ⊱ premier à râler, premier à y aller la tête première ⊱ débrouillard ⊱ débonnaire ⊱

Votre axe d'amélioration Niveau II

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développement des capacités physiques ⊱ L’organisme à cent kilomètre heure, c’est comme si on t’avais trempé dans un sachet de poudre immaculée. Le sang monte à la tête, prête à exploser. T’es rapide mais surtout agile, c’est ce qui te caractérise. Si tes tempes battent jusqu’à t’en rendre sourd, tu sais c’est que du bout du doigt que t’iras tripoter la précision.
En tant que tachycarde, les inconvénients sont nombreux. Ton endurance tient à un fil, nargue constamment ton palpitant. Il n’est pas rare que tu termines les entraînements la tête dans une cuvette, blanc comme un linge ou le nez en fontaine versaillaise d’hémoglobine. Bon, intense, précis. On pourrait dire que t’as toutes les qualités si t’étais pas aussi profondément faible.

(01.) À te voir, on pourrait croire que t'as vécu dehors une partie de vie. (02.) C'est pas forcément faux puisqu'on t'as jeté une fois majeur. (03.) Ton petit frère est atteint d'autisme, tu veux le rendre fier, le rassurer, que vous vous en sortiez. (04.) Ton cœur est faible, physiologiquement comme sentimentalement. (05.) Hellhound, c'est mérité et tu le sais. (06.) Les entraînements ou les chimères, l'un ou l'autre finira par avoir ta peau. (07.) Tu prends souvent de grandes respirations avant de parler, comme si ton débit de parole pouvait t'asphyxier. (08.) On t'as conseillé de méditer, t'as choisi de trouver la substance qui le ferait pour toi. (09.) Tu parles rarement de l'avenir car t'es conscient que t'en auras pas. Si ça avait le cas cependant, t'aurais aimé être architecte. (10.) Les gens qui abusent de leur intelligence par ego t'agace. (11.) Tu ris jaune. Lorsque c'est le cas, rigoleras moins avec un poing dans les côtes. (12.) Toujours en survêt ou un équivalent. (13.) A des airs froids, mesquins. Est vachement plus tranquille qu'il n'y paraît. (14.) Pas détendu pour deux sous. (15.) Veut s'améliorer, mais pas pour aider l'EPSA. (16.) Parle pas des causes qui l'ont amenés ici (excès de colères qui ont mal tournés, aujourd'hui il se fait passer pour un tranquillisé).