Theodore 'teddy' Xù
one day i'll leave you a phantom
surnom ⊱ teddy
âge ⊱ vingt-deux
lieu de naissance ⊱ san-francisco, californie
origines ⊱ américain, ses parents sont des immigrés chinois.
situation financière ⊱ boursier
orientation sexuelle ⊱ récalcitrant
côté coeur ⊱ n'en a pas
maison, année d'étude ⊱ quatrième année, celafi
cursus ⊱ hellhound
choix de carrière ⊱ chien de l'epsa
à west peak depuis ? ⊱ quatre ans
réputation ⊱ inexistante
signe distinctif ⊱ il est quelconque
avis sur les améliorés ⊱ de la daube
Pommettes saillantes, abruptes, Theodore parle rarement, obstiné à une défiance mutique qui résulte de son impossible intégration. la faillite, il ne sait pas si elle lui est propre ou systémique. tout juste sait-il ce qu'il lui en reste et surtout, l'endroit où elle l'a laissé : au beau milieu de nulle part ; lui le garçon qui ne s'est reconnu ni à la maison, ni à l'école, ni chez ses parents, ni chez ses camarades, on ne le retrouve plus que dans un espace délimité par les parois de son crâne. Malheureusement pour lui, Theodore a toujours eu un esprit étroit, propice à une réflexion étriquée si ce n'est inexistante. Il n'a jamais bougé non plus, faute d'envie. et dès lors qu'on reste planté sur place et qu'on se voue à l'immobilité, il devient difficile d'évoluer à moins d'être un végétal.
A l'ombre de concepts qu'il n'a pas su appréhender, Theodore a grandi avec des carences qui font de lui un garçon tristement limité, à l'érudition rachitique, aux passe-temps limités et à la tempérance chétive. Pressurisé par ses limites contre lesquelles il n'a cesse de se cogner, Theodore se dégorge dans une colère systématique et maladive où il se vide pour mieux se remplir après. Trop con pour tirer une leçon de son cycle infernal, il continue de se mordre la queue ad eternam.
A l'aune de meilleures auspices, Theodore aurait pu être passif et spectateur de sa propre existence sans que cela ne lui soit préjudiciable. mais dans cette vie là, il aurait fallu être quelqu'un qu'il n'est pas et dès lors, qui blâmer ? Le sort où les circonstances ? Theodore qui ne connaît rien à la relativité si ce n'est la propension du temps à être infini et immense, a décidé de maudire les institutions où il n'a pas trouvé sa place, et qui depuis l'ont même asservi.
métabolisme niveau 2
maintenance organique ⊱ les nuits où autrefois le sommeil était son refuge, ne sont plus qu'une longue errance où il s'égare dans le dédale de pensées trop nombreuses. Dans un éveil rompu seulement par quelques heures insignifiantes, Theodore a rarement faim et soif et constate rageur qu'être affranchi de ses instincts primaires n'a rien de libérateur.
I.
Il avait ce silence contrit et penaud : ce silence tout rond des idiots qui n’ont pas d’armes intellectuelles pour réussir à débattre. Au seuil de son propre silence qui prenait la forme d’une porte infranchissable, Théodore se condamnait à un mutisme buté que lui imposait sa réflexion à court de cartouches.
Teddy pourquoi est-ce que tu t’es encore battu ?
Theodore ne pouvait pas répondre car en ce moment et même depuis toujours, il n’avait rien dans la tête à part des rouages immobiles qui ne s’étaient jamais enclenchés. Des lors que ses mots lui échappaient, il serrait des poings comme pour les saisir et parfois, inconsciemment, il les brandissait. C'est comme ça qu'il finissait sans cesse dans des bagarres.
Il aurait fallu pourtant, alimenter une explication, se défendre ou même s'ésquiver en quelques excuses mais Theodore n'était pas désolé et ne voulait pas faire semblant. Cet honnêteté jusqu'au boutiste et qui ne s'adressait à personne était son seul principe alors la boule formée par sa main se compressa encore un peu, jusqu'à en faire blanchir ses phalanges.
Sa soeur sembla saisir la crispation soudaine de son poignet et elle fit frémir un sourcil désapprobateur avant de soupirer.
Laisse tomber. C’est toujours la même chose avec toi.
pseudonyme seanPOL
avis sur le forum derriere ce design se cachent des grosses frappes
l'inspi. pour ton perso ? chépa moi
fréquence de connexion couci couça.. nn je dec un cadre ne s'arrête jamais de charbonner !!!
avatar kaneda (akira)